Moub - L'oiseau en cage rêvera des nuages.

Hier j'ai mangé une pomme.

Sat, 25 Sep 2010 18:23:00 +0200

Vole, vole mon amour...

puisque le nôtre est trop lourd.

« Il y a quelques mois, je suis tombée enceinte. J’ai vu la barre s’afficher, j’ai compris et puis j’ai pleuré. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j’ai pleuré plus qu’on ne peut l’imaginer. J’ai pleuré parce que tout allait changer. Tout allait changer c’était certain, à aucun instant, ne serait-ce qu’une seconde j’ai pensé à l’avortement. Chez moi, dans mes principes, mes sentiments, ce mot n’existe même pas. Tout allait changer, alors j’ai tout pris dans la gueule, j’ai pleuré mais ma tête je l’ai relevé. Je n’ai jamais cru en rien, mais là peu importe j’en étais persuadé, ce bébé c’est dieu qui me l’avait apporté. Pour une fois, dieu m'envoyait quelque chose que je désirais. Peu importe ce que les gens allaient penser, peu importe la manière dont on allait me regarder. Ce bébé c’était le mien, à peine quelques secondes et je l’ai aimé. Il y a quelques mois, j’ai trouvé un sens à ma vie, et je pensais que ça n’avait aucun prix.

J’avais tort. Je savais que ça serait dur. Je savais même que certains qui se disaient mes amis, me tourneraient le dos. Je savais que j’aurai à entendre des milliards de fois ce discours, sur ma vie de jeune adulte, mes études, ma vie amoureuse… tout allait basculer, mais personne ne le comprenait, que tout ça moi je m’en foutais. Dans ma tête, dans mon cœur, tout ce que je voyais c’était ce bout d’amour que je portais.
Mais Lui n’en voulait pas. Lui qui m’avait toujours dit que le rêve de sa vie c’était moi, la mère de ses enfants. Aujourd’hui, mon enfant il n’en veut pas. Je lui ai dit qu’il allait être père, et calmement, il m’a dit non. « Non » ce n’est pas raisonnable, « non » il y a mes études, non il y a mes parents… Non, non, non. Comme l’on répond non à un enfant qui fait un caprice. Mais ce n’était pas un caprice, ce n’était pas un cadeau de noël réclamé, il n’était pas fictif, non il était là et il l’entendait. Je suis tombée, et j’ai pleuré à nouveau.
Peu importe, encore une fois j’ai relevé la tête. Mes parents eux, n'étaient pas au courant, d'ailleurs ils ne le sont toujours pas et ils ne le seront jamais. J'ai une famille qui ne m'aime pas et qui pense que j'ai passé ma vie à les décevoir: je ne suis qu'une merde pour eux, c'est eux qui l'ont dit. Si j'en avais parlé le mot "avortement" aurait déboulé. « Allez vous faire foutre ! » je l'aurai dit. Allez vous faire foutre, vous et vos histoires d’argent, aujourd’hui je parle de sentiments. Cet enfant c’est le mien, et peu importe ce que vous pensez et ce que vous penserez demain.

J’étais là, sur ce foutu banc avec mes écouteurs et le test dans la main, au bord d'un fleuve entrain de chialer parce que je ne savais pas comment allait être ma vie. J'étais sur le point de tout quitter. Toute ma vie, mes amis, ma famille, mes études… Tout ce qui pouvait avoir un semblant d’importance à côté de la vie que je portais en moi. Peu importe tout ce qui pouvait exister, il n’y avait que lui dans mes pensées. J’ai pleuré, à nouveau, et puis j’ai changé. Si forte et fière, je me suis retrouvée seule avec moi-même, face à mes peurs et mes angoisses. Qu’est-ce que je vais faire seule avec mon bébé ? Qu’est ce que je vais faire, sans étude, ni boulot, sans un sous de côté ? Qu’est ce que je vais faire s’il n’a ni père, ni grand-mère ? Quelle vie vais-je lui donner ? Et ce foutu banc ne m’a pas aidé. J’ai flippé et je me suis retournée. Après sans comprendre comment, tout s’est enchaîné. Gynéco, échographie... Pour la première fois j'ai vu mon petit bout et j'ai entendu son coeur battre... « Vous avez quand même 0.01% de chance d’être enceinte sous pilule. Bravo. » Merci Monsieur, ça me change la vie.

Et j’ai continué de pleurer, toujours parce que ma vie allait changer. Mais cette fois, parce que je savais, que ce n’était pas ce que j’avais voulu. Parce que ce choix, ce n’était pas le mien. Le soutien de ma famille et de mon homme, c’est tout ce qu’il m’a manqué. Mon bébé… Il y a quelque mois, j’avais trouvé un sens à ma vie, et on me l’a repris. Cet être que j’aimais déjà plus que tout au monde, mes projets, tout ce que j’avais vu et imaginé, tout venait de s’envoler… Et chaque matin depuis ce jour-là, mes premières pensées vont à ça. Je sais à chaque minute, chaque seconde depuis ce test de grossesse, que je ne voulais pas ça. Et même quand j'ai pleuré, même quand j'ai demandé pourquoi, même à ce moment là… Et je les ai détesté. Tout ceux qui m'ont dit, que je ne pouvais pas t'aimer. Oui j'aurai pris le truc en pleine poire, bien sûr que j'aurai morflé, j'aurai peut-être chialé un peu aussi, mais putain qu'est ce que j'aurai été heureuse. Et chaque nuit je me réveille, pleine de larmes. Chaque nuit je rêve de ces yeux, de ce sourire, de ce visage, que je ne verrai jamais…

Mais il faut l’avouer, « j’ai tué mon bébé » . Et j’ai passé ces derniers mois, à vivre au son de ce qu’aurait du être ma vie. Lorsqu’il aurait dû naître, lorsqu’il aurait dû avoir un an, lorsqu’il aurait dit maman… »

ある日、これは私の番になります。

Fépachier !

Thu, 23 Sep 2010 11:50:00 +0200

Il y a des libertés:

la liberté n'a jamais existé.

J'en ai marre que les gens me disent ce que j'ai à faire. J'en ai marre qu'on me dise que ce que j'ai pour ambition dans ma vie en fait n'est que poussière. Et bien tant pis je vivrai dans l'illusion toute ma vie, pour changer tiens !
Non mais sérieux tu dis à quelqu'un par exemple que ton rêve c'est de vendre des glaces et lui il te dit que ça serait mieux pour toi si tu vendais autre chose. Mais ta gueule pour voir ?! Son rêve c'est de vendre des glaces pas des tampax ou autre alors fépachier !

Comment ça m'énerve sérieux.

あなたは私が住んで見たいと思って私は合わせてではなく、参照してください、私は自分の人生を生きるでしょう。

J'en ai marre de renifler pour que la morve remonte dans mon nez...

Sun, 19 Sep 2010 11:52:00 +0200

Le souvenir,

ce n'est qu'un regret apaisé.

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi votre vie est comme elle est ? Si vous aviez fait des choix différents, votre vie serait différente elle aussi ? Qu'est ce qui a fait que vous en êtes arrivé là ? Ce n'était pas prévu....

Avez-vous déjà pensé au passé et regretté ce que vous avez pu y faire ? Est-ce que vous vous êtes déjà dit "Putain qu'est ce que j'ai été con(ne)... Si j'avais su..." ?
Et ça vous est déjà arrivé après vous être dit ceci que vous pouviez peut-être réparé ce que vous avez fait et vous cherchez un moyen possible de le faire ?

C'est dans cette optique que je vis en ce moment... fin'... Aujourd'hui ça s'est un peu calmé mais j'ai eu une période où je voulais plaquer le présent pour revenir au passé. J'ai fais quelques démarches mais sans succès, le passé n'a pas voulu de moi: mais on s'est réconcilié c'est déjà ça.

Alors un petit conseil pour ceux qui pour l'instant ont une vie qui leur convient: réfléchissez bien avant de faire un choix crucial pour votre vie. Ne foncez pas tête baissé. Tout ce que vous allez gagner c'est une vie gâchée et des regrets plein la tête. Une fois le mal accompli, il est impossible de revenir en arrière et de s'en débarrasser. Alors si vous avez la chance de pouvoir encore aujourd'hui choisir qui vous êtes, qui vous allez être et ce que vous allez faire de votre vie alors ne gâchez pas cette chance.

、あなたも存在しないだろうと私はそこにされていた。

Comme un igloo, wouhou ♫

Sat, 18 Sep 2010 12:27:00 +0200

Le tourment de la présence est
pire que celui de l'absence.

Hier mon homme a sécher les cours pour rester avec moi toutes la journée sur msn, je lui ai dis que je me sentais un peu seul en ce moment. On commence à discuter 10 minutes sur Skype et paf il me raccroche au nez. Perplexe j'attends des explication et là il m'explique qu'il doit garder sa progéniture avec lui quelques temps et qu'il avait coupé Skype pour ne pas que je l'entende. Oui parce qu'un jour je l'ai appelé sur son téléphone et le gamin était à côté de lui, j'ai entendu "Areuh" et je suis allé vomir.... Véridique.

Du coup je commence à péter en câble en disant qu'il fallait toujours qu'il fasse chier son monde et qu'on pouvait jamais rester tout les deux tranquilles ne serait-ce qu'une journée ! Mon chéri étant énervé aussi parce qu'il en voulait pas a commencé à s'énerver sur moi aussi. C'est parti en dispute et j'ai éteints l'ordinateur pour aller squatter devant la télé.

Je suis revenue que le soir et la dispute a continué. Puis mon chéri est parti à la plongée et quand il est revenu il me parlait pas. Ca m'a énervé alors je comptais aller me coucher comme ça mais il venu me voir finalement et c'est encore parti en dispute. Super la journée qu'on voulait passer rien que tous les deux....

Aujourd'hui je me connecte et il n'est pas là, j'espère qu'il est allait visiter l'appartement comme il était prévu :S

La dernière fois que j'ai eu mon homme au téléphone, il s'est mit à pleurer. Il a pleurer et m'a dit "Mais qu'est ce que j'ai été con, j'ai gâché nos vies" et il a aussi ajouté "Je ne me rappelle même plus de la vie qu'on avait toi et moi avant qu'il débarque chez moi" et mon Dieu ce qu'il a raison. Moi non plus je ne me rappelle pas.

A la base il devait rester 2 mois. Il est arrivé au mois de Juin et devait partir au mois de Juillet. Finalement ses parents ont voulu qu'il reste jusqu'à fin Aout. Arrivé à fin Aout ses parents disent que finalement il partira mi Septembre. Là ils ont dit qu'il allait partir fin Septembre sauf que je les crois pas et qu'il nous prenne pour des cons parce qu'une semaine après ils veulent que le gamin revient parce qu'ils sont de mariages et qu'ils veulent l'amener tel un chien en laisse qu'on montrerait en disant "T'as vu il est beau hein ? C'est un pur race...." mais c'est bon quoi tout ça pour frimer. Il a 8 mois il s'en branle des mariages >_>
Fin bon, mon chéri me dit "Il peut rester toute sa vie chez mes parents s'il veut mais dès qu'on a un appart' je me casse et je veux plus en entendre parler il me fait déjà assez chier comme ça".

Et quand j'ai le malheur de lui dire qu'un jour il grandira et qu'il se rendra compte qu'il aime sa progéniture: il se met dans une rage folle. Il me dit "Tu ne sais pas la haine que je peux avoir pour lui alors ne t'amuse pas à balancer ce genre de salade !"

Oui papa o____o'

あなたからのレンタルは、野郎。

Le chocolat mit la marmotte dans le papier. Et les hot-dog fut.

Fri, 17 Sep 2010 20:39:00 +0200

La haine, c'est la colère des faibles.
Et j'avoue être une faible,

une moins que rien même.

Avec mon homme ça a bougé depuis que mon blog a fermé. Au bout d'un an de relation il serait peut-être temps me direz-vous. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai pris sur moi pour pouvoir parler avec lui de tout ça. Et ce fut une bonne chose car aujourd'hui je sais tout de lui ( de ce qu'il peut penser de tout ça, de ses projets... ) et il sait tout de moi. Dans le fond, je pense que c'est une des raisons qui fait que je souffre moins aujourd'hui.
Attention j'ai dis "moins" pas "plus" x')

Au début on s'engueulait tous les jours 24h/24 7j/7, on a même eu une sale période où le mot "séparation" était un habitué de notre vocabulaire.
Aujourd'hui, comme tous les couples j'imagine, on se dispute encore de temps en temps sur des conneries.

Je tiens à préciser que j'ai du mal désormais à parler de tout ça très clairement, même sur un blog. Alors je serai toujours la moins claire possible: vous allez surement vous y perdre.

La discussion étant lancée entre nous il m'a enfin avouer qu'en réalité il détestait sa progéniture. Il s'en est rendu compte en le voyant la première fois. Je lui ai demandé pourquoi exactement il me dit toujours que ce serait trop long à expliquer donc je n'en sais pas plus. Au début je croyais que c'était ma faute, qu'il me disait ça pour ne pas me blesser davantage mais il m'a avoué que non et qu'il avait ses raisons.
De ce fait, aujourd'hui il est avec lui depuis bientôt 6 mois et c'est un enfer pour lui (comme pour moi) tous les jours. Rien que sa présence le met hors de lui, ce qui fait que des fois il calme ses nerfs sur moi.
Je lui ai dis que s'il le désirait, une fois installés ensembles tout les deux, il pourrait décider de l'effacer de sa vie ou au contraire, de plus l'impliquer dans celle-ci. Il m'a dit que pour lui il existait déjà plus.

Sinon j'ai appris que son ex vivait des aides qu'elle a eu grâce au petit. Or, elle ne l'a jamais vu depuis qu'elle a accouché et elle s'en contre fiche. Ma mère m'a dit que si elle était dénoncé, elle perdrait son aide. Je sens que j'ai envie de faire ma sal*pe niark niark niark...
D'ailleurs, on a souvent parlé d'elle avec mon chéri. Je me suis rendu qu'elle et moi on se ressemblait comme deux gouttes d'eau... Ce qui n'est pas très flatteur pour moi vu l'intelligence dont elle fait preuve m'a-t-on dit. Je vous jure, on aime les mêmes choses, on est pareil sur certains points...
Et je voulais me faire un tatouage mais lorsque mon chéri m'a dit qu'elle en avait un ça m'a dégoutée et maintenant j'en veux plus.

Je ne veux absolument pas lui ressembler en tout point. J'essaie à chaque fois de me détacher d'elle mais on finit toujours par être pareil elle et moi.
Ce qui m'énerve et je finis toujours par dire à mon copain "Au moins tu m'as bien choisis, tu te rappelle d'elle à travers moi comme ça." et ça part en dispute >_>

地獄のあなたの子供のたわごとと死ぬ移動します。

What else ?

Fri, 17 Sep 2010 16:46:00 +0200

他には？
<3

Se couper la joue en se rasant les jambes.

Fri, 17 Sep 2010 14:50:00 +0200

La peur mène à la colère,

la colère mène à la haine,

la haine mène à la souffrance.

Lorsque certaines personnes me verront de retour, elles seront contentes de me voir. Elles me demanderont des nouvelles, comment je vais et toutes les questions banales que l'on vous pose lorsque vous avez été absent pendant longtemps.
Et il y en a d'autres qui se diront "Oh non pas elle". Et croyez-moi, je me le dis aussi. Je sais que si je suis encore là c'est que je ne vais pas mieux et j'aurais préféré me passer de revenir sur ce blog.

J'ai pris sur moi pour revenir. J'avais juste désactivé mon blog donc je revenais ici de temps en temps et je regardais les articles et les commentaires: ça me déchirait le coeur. Cela faisait remonter de mauvais souvenirs et de mauvaises sensations que j'aurais voulu oublié. Puis je me suis lancé et j'ai tout supprimer pour repartir de zéro.

Cette chose, cette histoire qui fait que ce blog a exister est encore là et le sera toujours. Je n'ai même plus la force d'en parler à travers un blog mais rien que de le sous-entendre me soulage.

Je reviendrai, à chaque fois que mon coeur bat à toute allure à cause de lui. Et croyez-moi, vous ne devriez pas attendre longtemps avant de me relire.

私はその時点で死ぬだろう。